Ma marque est une ville ou village !
Depuis quelques années certaines sociétés surfent pour doper leurs ventes sur l’adoption d’un nom de commune comme marque.
En effet, en s’appropriant le nom d’une commune, la marque joui du panache médiatique de celle-ci.
Il s’agit pou les créateurs de partir d’un nom qui est déjà connu. Ce qui est astucieux, car il est très difficile d’arriver à faire connaitre et reconnaître sa marque !
Cependant, ce phénomène n’est pas récent :
“Nous n’y prêtons plus attention, mais de grandes marques comme Vittel, Baccarat ou Camembert ont bâti une réputation sur un toponyme”, souligne Bernard Logié, président-fondateur de l’association Eponymes, qui regroupe les familles présentes dans l’entreprise qui porte leur nom.(L’Entreprise – Mars 2013 – N°320)
Et celà en toute légalité :
“La loi n’est pas si mal faite, relève Emmanuelle Hoffman, avocate spécialisée dans le droit de la propriété intellectuelle (voir encadré ci-dessous). Mais le village ou la ville doit avoir pris la précaution d’enregistrer son nom à l’Inpi [Institut national de la propriété industrielle, nldr] afin d’en renforcer la protection. Un entrepreneur qui veut utiliser un nom a tout intérêt à jouer la transparence et à passer un contrat de licence avec la commune concernée. En contrepartie de l’exploitation du nom, il lui verse des redevances.”(L’Entreprise – Mars 2013 – N°320)
Voici un échantillon des marques qui ont utilisé ce procédé et qui s’est avéré prolifique pour elle :
Ligne de vêtements casual chic griffés “Les voiles de Saint Tropez”
Le téléfilm français Sous le Soleil qui s’intitule à l’étranger : “Saint Tropez”
Les Fromages : “St Môret”, “Camembert”, “Saint Nectaire”.
Friandises : “Bêtise de Cambrai”
Couteaux : “Laguiole”
Les eaux : “St Yorre”, “Vichy”, “Vittel”, “Volvic”, “Evian”, “Salvetat”, “Orezza”, “Perrier”…